J'ai eu de nombreuses réactions suite aux articles parus dans La Maurienne et dans le Dauphiné Libéré de ce jeudi 27 septembre 2012. Afin de dissiper tout quiproquo j'apporte les précisions suivantes :
- Ce sont les journalistes de ces deux journaux qui m'ont contacté, estimant qu'après les articles consacrés à la majorité dirigée par Pierre-Marie Charvoz et à l'opposition menée par Philippe Rollet je représentais une certaine sensibilité de la vie municipale de notre cité.
- Je les remercie d'avoir su exprimer avec clarté mes pensées et surtout mes propositions.
- Je confirme que je souhaite me représenter. Ceci dépendra de conditions que je ne maîtrise pas aujourd'hui. Je ne sais quel sera le paysage politique et municipal dans un an. Les turbulences que nous vivons et que nous allons vivre en 2013 peuvent le modifier profondément.
Je reprends ci-dessous les points principaux des thèmes publiés dans la Maurienne et dans le Dauphiné Libéré avec quelques ajouts de sujets qui n'ont pas été abordés.
Impôts : J’ai voté la hausse de 10% des bases fiscales voici trois ans car il fallait que la Commune retrouve une capacité pour des investissements futurs, sous la condition suivante : réserve que la stabilité des impôts soit préservée jusqu’à la fin du présent mandat. A ce jour, cette condition est respectée. Faisant partie de la commission finances j’apprécie la gestion rigoureuse assumée par Jean-Paul Margueron et par Dominique Jacon.
Théâtre : J'ai émis des réserves sur les travaux envisagés. J'ai même proposé voici quelques mois que la Salle des Chaudannes soit réaménagée mai les lois régissant l’accessibilité imposent la mise en conformité du Théâtre avant 2015. Je souhaite toujours la construction d’une nouvelle salle de spectacles évolutive mais dans la situation actuelle elle n’est pas envisageable financièrement parlant.
Le Centre de Secours : Le débat instauré sur l’opportunité de le reconstruire ou de le garder à son emplacement actuel est l'un des sujets les plus polémiques entre la majorité et l'opposition. Lors du conseil municipal du 27 septembre 2012 les mots échangés furent pour la plupart des élus et du public, disons le mot, violents. Il est certain que la future gare (mais quand sera-t-elle réalisée ?) doit être ouverte sur la ville. Mais la question essentielle n'est-elle pas celle-ci : les conditions de vie dans des locaux vétustes des sapeurs-pompiers sont-elles satisfaisantes ? D'après les échos recueillis je ne le pense pas ! Faut-il envisage des travaux de rénovation ? Adjoindre un nouveau bâtiment ?
Le Téléporté : J’ai toujours émis les plus vives réserves sur ce projet depuis le début du présent mandat car sa situation géographique accessible directement à l'entrée de la ville, en liaison immédiate avec la nouvelle gare n'aura qu'un impact économique marginal sur les activités commerciales de Saint Jean de Maurienne. je pense que la décision prise est raisonnable en raison de ses implications financières et aussi d'une crise économique qui ne sera pas réglée à court terme.
Le Tabellion : Déjà lors du dernier mandat que j'avais effectué entre 1989 et 1995 le Tabellion était à l'ordre du jour. A ce jour il faut avoir la lucidité de constater qu'en raison des coûts aucun promoteur privé ne peut s’engager et l’Opac fera payer à la Commune le surcoût de la construction. L’immeuble dans son état actuel donne une image déplorable du cœur de notre cité. Les visiteurs qui, année après année, retrouvent cette façade délabrée ont la sensation que notre ville périclite. Alors j'ai une proposition à faire : Mettons en valeur uniquement la tour du Tabellion et créons tout autour d’elle avec les portiques, le clocher et la Cathédrale un ensemble ouvert et harmonieux. Ceci pourrait se faire avant la fin du présent mandat. Les réactions que j'ai eues depuis vendredi sont très positives.
Le Lyon-Turin : Malgré des centaines de millions d’euros d’engagés ce projet est devenu pour nos concitoyens « L’Arlésienne » de la Maurienne. Personne, malgré toutes les déclarations lues ou entendues, n'a aujourd'hui la certitude que ce projet sera réalisé. Existe-t-il une véritable volonté politique gouvernementale ?
Rio-Tinto : De mois en mois, la décision est reportée renforçant d’une part l’inquiétude de tous mais surtout elle bloque dans leurs projets nombre d’investissements privés et publics. Seront touchés non seulement les salariés de Rio-Tinto mais ils seront les oubliés du plan d'accompagnement ou de restructuration mis en place les autres entreprises, les commerçants, les artisans, les professions libérales, les services publics, tous leurs salariés et leur famille.
Tribunal : En 2008 nous avons été nombreux à nous élever contre la suppression du Tribunal. Aujourd’hui je propose qu’un courrier soit adressée à Mme la Ministre de la Justice afin qu’elle rétablisse le Tribunal dans toutes ses prérogatives. Cette demande sera présentée lors du Conseil Municipal du 25 octobre 2012. Je regrette sincèrement que lors du dernier Conseil un membre de l'opposition m'ait dit que je faisais de la "politique politicienne" en faisant cette proposition. Ceci signifierait-il que le Tribunal n'était qu'un prétexe pour s'opposer au pouvoir précédent ? Pour moi c'était un combat pour maintenir l'ensemble des services publics dans notre cité afin d'éviter la déliquescence progressive de ce qui fait un tissu social fort et attractif pour celles et ceux qui veulent continuer à vivre ou bien venir s'installer en Maurienne.
Un souhait personnel : Voici trois ans un concours avait été organisé afin de donner un nom à la Médiathèque. Aucune suite n'a été donnée. Ma proposition est toujours valable. Elle honorerait un homme unanimement apprécié. Le nom de « Centre Culturel Jean Prieur » serait un hommage amplement mérité. La Médiathèque est. On ne peut refaire le passé. Ses fonctions sont appréciées par la population. Ses activités culturelles tout autant !
Que faire ? : Nous prendre en charge, ne plus payer des sociétés-conseils qui nous « pondent » le plus souvent des rapports obsolètes, présentant des solutions inadaptées à notre cité, réunir toutes les forces vives où toutes les idées, les suggestions seront mises sur la table, faire appel aux nouvelles générations qui ont une autre vision de notre futur, ne plus penser que les politiques ont « la solution » provoquant le plus souvent déception et parfois colère.
Conclusion : Se battre pour notre ville, pour la Maurienne, doit être le but de chacun.
J’apprécie la citation de Georges Bernanos : « On ne subit pas l’avenir, on le fait » -
A chaque citoyen dans les mois qui viennent, en âme et conscience, de prendre la décision de s'engager dans la vie publique de la cité.
Daniel MEINDRE
- Ce sont les journalistes de ces deux journaux qui m'ont contacté, estimant qu'après les articles consacrés à la majorité dirigée par Pierre-Marie Charvoz et à l'opposition menée par Philippe Rollet je représentais une certaine sensibilité de la vie municipale de notre cité.
- Je les remercie d'avoir su exprimer avec clarté mes pensées et surtout mes propositions.
- Je confirme que je souhaite me représenter. Ceci dépendra de conditions que je ne maîtrise pas aujourd'hui. Je ne sais quel sera le paysage politique et municipal dans un an. Les turbulences que nous vivons et que nous allons vivre en 2013 peuvent le modifier profondément.
Je reprends ci-dessous les points principaux des thèmes publiés dans la Maurienne et dans le Dauphiné Libéré avec quelques ajouts de sujets qui n'ont pas été abordés.
Impôts : J’ai voté la hausse de 10% des bases fiscales voici trois ans car il fallait que la Commune retrouve une capacité pour des investissements futurs, sous la condition suivante : réserve que la stabilité des impôts soit préservée jusqu’à la fin du présent mandat. A ce jour, cette condition est respectée. Faisant partie de la commission finances j’apprécie la gestion rigoureuse assumée par Jean-Paul Margueron et par Dominique Jacon.
Théâtre : J'ai émis des réserves sur les travaux envisagés. J'ai même proposé voici quelques mois que la Salle des Chaudannes soit réaménagée mai les lois régissant l’accessibilité imposent la mise en conformité du Théâtre avant 2015. Je souhaite toujours la construction d’une nouvelle salle de spectacles évolutive mais dans la situation actuelle elle n’est pas envisageable financièrement parlant.
Le Centre de Secours : Le débat instauré sur l’opportunité de le reconstruire ou de le garder à son emplacement actuel est l'un des sujets les plus polémiques entre la majorité et l'opposition. Lors du conseil municipal du 27 septembre 2012 les mots échangés furent pour la plupart des élus et du public, disons le mot, violents. Il est certain que la future gare (mais quand sera-t-elle réalisée ?) doit être ouverte sur la ville. Mais la question essentielle n'est-elle pas celle-ci : les conditions de vie dans des locaux vétustes des sapeurs-pompiers sont-elles satisfaisantes ? D'après les échos recueillis je ne le pense pas ! Faut-il envisage des travaux de rénovation ? Adjoindre un nouveau bâtiment ?
Le Téléporté : J’ai toujours émis les plus vives réserves sur ce projet depuis le début du présent mandat car sa situation géographique accessible directement à l'entrée de la ville, en liaison immédiate avec la nouvelle gare n'aura qu'un impact économique marginal sur les activités commerciales de Saint Jean de Maurienne. je pense que la décision prise est raisonnable en raison de ses implications financières et aussi d'une crise économique qui ne sera pas réglée à court terme.
Le Tabellion : Déjà lors du dernier mandat que j'avais effectué entre 1989 et 1995 le Tabellion était à l'ordre du jour. A ce jour il faut avoir la lucidité de constater qu'en raison des coûts aucun promoteur privé ne peut s’engager et l’Opac fera payer à la Commune le surcoût de la construction. L’immeuble dans son état actuel donne une image déplorable du cœur de notre cité. Les visiteurs qui, année après année, retrouvent cette façade délabrée ont la sensation que notre ville périclite. Alors j'ai une proposition à faire : Mettons en valeur uniquement la tour du Tabellion et créons tout autour d’elle avec les portiques, le clocher et la Cathédrale un ensemble ouvert et harmonieux. Ceci pourrait se faire avant la fin du présent mandat. Les réactions que j'ai eues depuis vendredi sont très positives.
Le Lyon-Turin : Malgré des centaines de millions d’euros d’engagés ce projet est devenu pour nos concitoyens « L’Arlésienne » de la Maurienne. Personne, malgré toutes les déclarations lues ou entendues, n'a aujourd'hui la certitude que ce projet sera réalisé. Existe-t-il une véritable volonté politique gouvernementale ?
Rio-Tinto : De mois en mois, la décision est reportée renforçant d’une part l’inquiétude de tous mais surtout elle bloque dans leurs projets nombre d’investissements privés et publics. Seront touchés non seulement les salariés de Rio-Tinto mais ils seront les oubliés du plan d'accompagnement ou de restructuration mis en place les autres entreprises, les commerçants, les artisans, les professions libérales, les services publics, tous leurs salariés et leur famille.
Tribunal : En 2008 nous avons été nombreux à nous élever contre la suppression du Tribunal. Aujourd’hui je propose qu’un courrier soit adressée à Mme la Ministre de la Justice afin qu’elle rétablisse le Tribunal dans toutes ses prérogatives. Cette demande sera présentée lors du Conseil Municipal du 25 octobre 2012. Je regrette sincèrement que lors du dernier Conseil un membre de l'opposition m'ait dit que je faisais de la "politique politicienne" en faisant cette proposition. Ceci signifierait-il que le Tribunal n'était qu'un prétexe pour s'opposer au pouvoir précédent ? Pour moi c'était un combat pour maintenir l'ensemble des services publics dans notre cité afin d'éviter la déliquescence progressive de ce qui fait un tissu social fort et attractif pour celles et ceux qui veulent continuer à vivre ou bien venir s'installer en Maurienne.
Un souhait personnel : Voici trois ans un concours avait été organisé afin de donner un nom à la Médiathèque. Aucune suite n'a été donnée. Ma proposition est toujours valable. Elle honorerait un homme unanimement apprécié. Le nom de « Centre Culturel Jean Prieur » serait un hommage amplement mérité. La Médiathèque est. On ne peut refaire le passé. Ses fonctions sont appréciées par la population. Ses activités culturelles tout autant !
Que faire ? : Nous prendre en charge, ne plus payer des sociétés-conseils qui nous « pondent » le plus souvent des rapports obsolètes, présentant des solutions inadaptées à notre cité, réunir toutes les forces vives où toutes les idées, les suggestions seront mises sur la table, faire appel aux nouvelles générations qui ont une autre vision de notre futur, ne plus penser que les politiques ont « la solution » provoquant le plus souvent déception et parfois colère.
Conclusion : Se battre pour notre ville, pour la Maurienne, doit être le but de chacun.
J’apprécie la citation de Georges Bernanos : « On ne subit pas l’avenir, on le fait » -
A chaque citoyen dans les mois qui viennent, en âme et conscience, de prendre la décision de s'engager dans la vie publique de la cité.
Daniel MEINDRE
