HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE

HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE
Au service de nos concitoyens

ALBERT EINSTEIN

" ON NE PEUT PAS RESOUDRE UN PROBLEME AVEC LES MODES DE PENSEE QUI L'ONT ENGENDRE"

THOMAS MORE Extrait de l'UTOPIE

"Si tu ne peux mettre fin à des abus bien enracinés, tu ne peux pour cela déserter la chose publique"

"Tu ne peux abandonner un navire dans la tempête sous prétexte que tu ne peux en contrôler le vent....ce que tu ne peux tourner en bien, tu dois tenter d'en obtenir ce qui paraît le moins mauvais"

MAURIENNE TV - L'actualité mauriennaise par l'image

dimanche 18 septembre 2011

UNE SEMAINE PERTURBANTE

"Alors que tout se polarise autour de la future élection présidentielle, la crise née en août 2007 pèse dramatiquement sur nos concitoyens.

L’action municipale doit rassembler toutes ses composantes car nous participons toutes et tous à l’avenir de notre cité.


Le « vivre ensemble », tarte à la crème de tous les discours actuels, n’a de sens que si nous acceptons de travailler ensemble, d’échanger ensemble, de construire ensemble, d’entendre toutes les opinions.

Il est regrettable que des élus aient choisi de démissionner même si je comprends leurs raisons.

Dans les temps actuels nous n’avons pas les moyens de nous priver des compétences de chaque élu.

Nous devrons rendre compte devant chacun de nos concitoyens dans un peu plus de deux ans du mandat qu’ils nous ont confié."


J'ai longuement hésité avant d'écrire ce billet.
Je pensais le faire après le conseil municipal qui se tiendra le 26 septembre.
Le texte ci-dessus est celui publié in-extenso dans Saint Jean Actu de septembre 2011.
 
Les événements de cette semaine m'ont perturbé : la démission de Gaston Flauder, un conseiller qui a effectué un travail remarquable depuis trois ans, un élu et un homme que j'ai appris à apprécier et dont je regrette le départ, les interventions de Michèle Plisset, conseillère municipale qui a démissionné voici quelques mois,  sur le site Facebook de Saint Jean de Maurienne exprimant sa déception de ne pas avoir accompli ce qu'elle désirait faire et même une certaine colère sans oublier même si c'est plus ancien la démission de Jean-Marc Guilley qui était passionné par son poste d'élu, responsable de la culture, et qui ne m'avait jamais caché combien il était attaché à cette fonction. Il est regrettable aussi de constater l'absence de nombreux élus lors des conseils municipaux même si des pouvoirs sont remis à leurs collègues.
Je ne parlerai pas de l'article publié dans La Maurienne qui a choqué nombre de nos concitoyens par sa présentation, sa teneur et son contenu.
J'ai ressenti depuis vendredi un profond malaise.
Ceci est grave car nous sommes dans un climat politique qui se délétère jour après jour alors que nous devrions nous unir afin de combattre une crise qui va nous atteindre profondément. Offrir ce spectacle de scandales, d'argent facile, des pouvoirs qui utilisent tous les artifices pour empêcher la justice de juger sereinement et dans des temps raisonnables donnent à nos concitoyens la nausée. Le risque le plus évident est de les entraîner vers un rejet des partis traditionnels qu'ils ne croient plus et de les inciter à voter pour des partis extrêmes qui leur offrent des solutions répondant à leurs préoccupations.
Il est temps comme je l'exprimais dans le texte ci-dessus de nous rassembler, d'écouter chaque élu, d'agir pour Saint Jean de Maurienne.
Dans le cas contraire les deux années qui viennent avant la prochaine élection municipale risquent d'être périlleuses alors que nous allons être confrontés à des décisions importantes sur lesquelles nous avons peu de prises  : Rio Tinto, le Lyon-Turin, les fusions intercommunales.
Est-il temps de présenter une autre vision de l'avenir de notre cité, de notre communauté de communes et de la Maurienne ? 
Daniel MEINDRE

dimanche 4 septembre 2011

LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE



La France, ayant vécu largement depuis des années,
Se trouva fort inquiète
Quand la crise fut venue.
Plus une seule petite niche à préserver,
Plus un euro pour faire la fête.
Elle alla implorer en catimini
L'Allemagne sa voisine
Lui demandant d'être indulgente,
De lui prêter sans le crier sur les toits
Quelques eurobonds bienvenus
Jusqu'au temps où la rigueur ayant fait son effet
Elle retrouvera quelque aisance financière.
Je vous paierai, dit la France assurèment.
L'Allemagne n'est pas prêteuse
C'est là son moindre défaut.
" Que faisiez-vous dans les temps passés
Alors que je demandais à mon peuple mille efforts ?"
Dit-elle à la France sa voisine.
Je dépensais l'argent que je n'avais pas
Espérant que la croissance fera le reste.
J'espérais que les générations futures paieraient mes dettes
Pendant que je dépensais sans compter.
Vous dépensiez ? J'en suis fort aise :
Et bien ! Comme toutes les nations impécunieuses vos voisines
Serrez-vous la ceinture !
Evitez de faire des promesses que vous ne pouviez tenir !
Même si je sais que ce sont les plus modestes qui devront payer
Les fruits de vos excès d'antan.

Daniel MEINDRE le 4 septembre 2011.

A la façon bien modeste de M. Jean de la FONTAINE.