J'ai la possibilté de m'exprimer chaque mois dans la revue municipale ce que j'apprécie car je peux ainsi toucher chaque citoyen de notre ville. Je représente une sensibilité centriste indépendante de tout parti politique ce qui me laisse une très grande liberté dans mes choix municipaux et parfois politiques.
Il m'a été fait remarquer que s'opposer à une hausse même modérée de la fiscalité locale était une attitude facile et qu'il fallait ne pas laisser s'accentuer la différence entre le coût réel d'un service (par exemple la piscine, l'école de musique....) et celui payé par son utilisateur.
Je suis d'autant plus en accord avec ces remarques que j'ai été depuis 1989 celui qui demandait régulièrement que nos concitoyens connaissent le coût réel des services municipaux.
Mais nous sommes dans une situation économique particulière où les classes moyennes (les plus nombreuses) sont touchées de plein fouet par les aménagements fiscaux sans avoir en contrepartie de hausse des salaires.
Contrairement à ce que nous serinent nos hommes politiques nous ne voyons pas la sortie du tunnel....les feux ne sont pas au vert....et la crise n'est pas derrière nous (ce sont les mêmes paroles qui furent prononcées en 1982 par les hommes politiques de gauche).
Réduire la dette publique est logique....
Stimuler la croissance tout autant mais quelle croissance ?
Mais pour rembourser la dette il faut accroître la pression fiscale !
Ce qui diminue le pouvoir d'achat de nos concitoyens....
Donc une chute de la consommation....
Donc un ralentissement de la croissance.....
Cercle vicieux qui nous fera plonger dans une dépression telle que l'Europe utilisera des milliards à sauver des banques qui ont utilisé notre argent à spéculer et non à favoriser l'investissement....
Daniel MEINDRE
AMBITION POUR SAINT JEAN
Expression de la minorité
Les projections effectuées sur les budgets communaux jusqu’en 2014
ont confirmé que notre marge financière est étroite. Il faudra faire des choix
rigoureux autant dans le domaine des investissements que des dépenses.
L’augmentation de la fiscalité en 2010 parfois mal comprise était indispensable.
Mais les difficultés grandissantes que connaissent nos concitoyens dues en grande
partie aux restrictions budgétaires nationales votées et à venir nous obligent
à faire des choix draconiens afin que la pression fiscale locale soit stabilisée.
Ceci signifie que les prochains budgets ne comportent aucune hausse des taux
et que les tarifs des services publics soient «gelés» en 2011 ce qui serait
un signe fort pour nos concitoyens.
Les ressources nouvelles doivent
provenir de notre capacité à diminuer les dépenses publiques sachant que le développement économique dépend de la Communauté de Communes.
A nous de relever ces défis !Daniel MEINDRE – Elu centriste indépendant
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