HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE

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ALBERT EINSTEIN

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"Si tu ne peux mettre fin à des abus bien enracinés, tu ne peux pour cela déserter la chose publique"

"Tu ne peux abandonner un navire dans la tempête sous prétexte que tu ne peux en contrôler le vent....ce que tu ne peux tourner en bien, tu dois tenter d'en obtenir ce qui paraît le moins mauvais"

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mardi 1 novembre 2011

QUAND LES MOTS BLESSENT

Très sincèrement je ne pensais pas aborder un tel thème à mon retour de la formation que j'ai suivie sur "La Réforme des Collectivités Territoriales" dans le cadre de la formation des élus.
Je reviendrai longuement sur cette formation car non seulement elle a été passionnante mais aussi instructive. Je me suis rendu compte combien mettre en place une réforme de cette ampleur posait mille problèmes et conséquences sur le fonctionnement de nos structures actuelles.

J'ai découvert samedi, avec un malaise certain, la poursuite des échanges épistolaires entre M. Gaston Flauder - conseiller municipal démissionnaire - et les réponses apportées par M. Pierre-Marie Charvoz - Maire de Saint Jean de Maurienne.

Ce malaise est ressenti par une grande partie de la population. Autant les échanges majorité-opposition sont considérés comme logiques, autant ces échanges entre personnes élus sur une même liste et mettant en avant sans cesse le "vivre ensemble" provoquent incompréhension et désolation.

J'ai une remarque préalable à faire. On ne peut mettre sur le même plan la démission de trois  élus de Saint Jean 10000 qui a été effective quasiment dès le début du mandat pour des raisons qui ne remettaient pas en cause leur appartenance à cette liste. A titre personnel j'ai simplement retrouvé ma liberté de vote et d'expression, n'ayant jamais dissimulé mes convictions centristes et indépendantes de tout parti. 

La démission de trois élus de la majorité actuelle est tout autre : elle repose sur le refus d'une certaine forme de gouvernance qui ne laisse quasiment pas de liberté d'expression publique à ceux-ci. Contrairement à ce qui a été écrit il faut un courage certain pour démissionner et surtout pour exprimer les raisons qui les aménent à ce choix. J'ai effectué deux mandats entre 1983 et 1995 dans l'opposition. La majorité de l'époque dirigée par M. Roland Merloz était constituée principalement de socialistes, de communistes, d'écologistes. Je peux vous dire que les débats étaient parfois vifs entre eux et que les votes n'étaient pas toujours unanimes.

Depuis plus de trois ans je constate, et je l'ai déjà exprimé sur ce blog ou lors d'entretiens avec des élus de la majorité actuelle, qu'il n'y a jamais une question, une interrogation, une proposition, je ne parle pas d'un désaccord quelconque, exprimés par un élu de ladite majorité. Si une expression ne venait pas des conseillers de Saint-Jean 10000 ou de moi-même les séances publiques du conseil municipal ne dépasseraient pas une heure !

Je regrette toujours quand les mots blessent car ils restent et entretiennent une polémique stérile. Malgré tout je n'arrive pas à comprendre comment un élu dont j'entendais de la part des autres élus que des éloges sur son travail et sur sa participation aux commissions dont il faisait partie devient du jour au lendemain un élu qui ne faisait rien ! Pourquoi alors le "garder" depuis plus de trois ans ? Je ne peux parler que de la commission dont je suis membre : celle des finances. Il a réalisé un travail remarquable d'analyse financière et le travail d'équipe effectué avec Dominique Jacon et Jean-Paul Margueron était apprécié de tous.

Quand j'écrivais que le "vivre ensemble" était devenu une tarte à la crême dans un article publié par Saint Jean l'Actu je voulais dire qu'il était beaucoup plus important de "s'accepter ensemble" ET  de "travailler ensemble".

Ceci demande et exige une acceptation que nous n'avons pas toujours raison, que l'autre a le droit de s'exprimer librement et que nous portons devant nos concitoyens une responsabilité certaine qui sera appréciée ou pas  lors des prochaines élections municipales.

Daniel MEINDRE le 1er novembre 2011

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