HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE

HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE
Au service de nos concitoyens

ALBERT EINSTEIN

" ON NE PEUT PAS RESOUDRE UN PROBLEME AVEC LES MODES DE PENSEE QUI L'ONT ENGENDRE"

THOMAS MORE Extrait de l'UTOPIE

"Si tu ne peux mettre fin à des abus bien enracinés, tu ne peux pour cela déserter la chose publique"

"Tu ne peux abandonner un navire dans la tempête sous prétexte que tu ne peux en contrôler le vent....ce que tu ne peux tourner en bien, tu dois tenter d'en obtenir ce qui paraît le moins mauvais"

MAURIENNE TV - L'actualité mauriennaise par l'image

dimanche 29 novembre 2009

CROIRE EN L'AVENIR











La disparition de la structure associative de l'Office du Tourisme de Saint Jean de Maurienne ne signifie pas la disparition de l'Office du Tourisme. Celui-ci va s'intégrer à un Etablissement Public , Industriel et Commercial (EPIC) dont les fonctions et les possibilités seront élargies à des domaines qu'une simple association ne peut satisfaire.
Les responsabilités seront redéfinies sachant que le fonctionnement financier de l'EPIC dépend essentiellement de la subvention décidée et versée par le Conseil Municipal.
Peu de questions posées....simplement une inquiétude exprimée sur le "sort" de l'équipe actuelle et en particulier de son président Pierre Dompnier, inquiétude dissipée par l'intervention de Pierre-Marie Charvoz - Maire. Il est certain que la disponibilité et la compétence de Pierre Dompnier sont des atouts essentiels pour le fonctionnement de l'Office du Tourisme proprement dit, de son impact dans le domaine patrimonial et que personne ne comprendrait qu'il puisse en être écarté.
Lors du vote une seule abstention celle de Mme Gippa qui exprime son inquiétude sur un "déficit de démocratie". J'avoue que lors de la dissolution brutale de l'Amac en 2007 je n'avais pas entendu s'exprimer ce genre d'inquiétude.
L'équipe qui sera mise en place (une majorité d'élus) sous la direction de M. Régis Lavina devra répondre aux attentes de la population qui souhaite, malgré les problèmes économiques graves vécues actuellement, croire en l'avenir de notre cité qui possède des atouts non négligeables.
Une nouvelle étape est franchie. A nous tous de l'assumer !
Daniel Meindre

dimanche 15 novembre 2009

L'IMPUISSANCE POLITIQUE


Lors du dernier Conseil Municipal de Saint Jean de Maurienne j'avais posé une question toute simple :

Quid des contacts avec First Solar ?

Une réponse dilatoire......on s'en occupe....tout le monde s'en occupe mais on ne peut rien dire ! Et en plus : si vous connaissiez les problèmes que nous avons entre nos communes pour une action en commun !

De la presse locale aucun écho à cette interrogation.....mais je commence à en avoir l'habitude.
Il est vrai qu'il est plus "vendeur" de mettre en avant d'autres débats !

Post Scriptum : Il paraît que First Solar s'installerait en Aquitaine ?

Avant la journée du 19 novembre (manifestation pour le soutien aux entreprises mauriennaises) une deuxième motion a été votée par le Syndicat des Pays de Maurienne ce samedi 14 novembre.

Ils sont "tous ensemble contre le déclin" (titre du DL de ce jour).

Je n'en doute pas....et personne ne peut refuser de la signer même si les appréciations et les solutions des élus sont divergentes en réalité.
Aujourd'hui seule l'unité est envisageable !

Et pourtant contrairement à d'autres régions moins favorisées nous avons trois députés.....un Conseil Général......et combien d'élus mauriennais appartenant à la majorité présidentielle.

Nous devons constater que le pouvoir économique est le plus souvent plus fort que le pouvoir politique.....pour une raison simple et évidente.....Nous vivons dans un système libéral où les intérêts financiers sont plus importants que les intérêts humains.

Sauf erreur de ma part je n'ai pas la sensation un an après le début de la crise que le système a évolué....! Au contraire les profits financiers sont repartis sans vergogne......l'investissement fort peu....et seul ce dernier permettrait de créer des emplois réels.

Je ne souhaite en aucun cas le retour à une politique dirigiste et étatique qui a toujours appauvri les pays qui l'ont adoptée !

On ne nous parle que de reprise....de rebond.....mais tous ces "fonds pourris" bien dissimulés devront bien un jour ou l'autre ressortir....et ce jour-là nous vivrons une nouvelle crise dont les victimes seront toujours les mêmes !

Je ne suis pas pessismiste par nature....mais de plus en plus lucide.
La Maurienne devra compter sur elle-même....se battre pour créer de nouvelles entreprises....et ne pas croire que le salut viendra d'un pouvoir qui n'a pas les moyens financiers pour tenir ses promesses.....qui laissera aux générations à venir un déficit insupportable.....

Je sais.....on parle beaucoup de la fin du monde......c'est plutôt la fin d'un monde....et le mot attribué à Louis XV "Après nous le déluge" semble être redevenu d'actualité !

Daniel Meindre


samedi 7 novembre 2009

UNE INQUIETUDE LEGITIME SUR L'AVENIR FINANCIER DE NOS COMMUNES

Il devient lassant et irritant pour nos concitoyens de constater que chaque jour une idée nouvelle est lancée....sans aucune analyse préalable.....
A nos ministres....députés....sénateurs...d'effectuer ce travail....et quand un ministre ou une ministre....des députés ou des sénateurs osent contester....alors il leur est demandé de rentrer dans le rang....
Est-ce la démocratie que nous souhaitons ?
Cette question peut-être posée aujourd'hui !
Daniel Meindre
La suppression de la taxe professionnelle, sans garantie pérenne de compensation intégrale pour les collectivités.
De quoi s’agit ?
L’Etat ordonne la suppression partielle de la Taxe professionnelle, qui pèse actuellement sur les entreprises, en affirmant qu’il compensera en 2010 et 2011 le manque à gagner… mais sans s’engager au-delà, ce qui revient à dire qu’à partir de 2012, il ne le fera plus.
Cela signifie :
1- Que les collectivités locales seront dépouillées d’une partie importante de leurs ressources à court terme ;
2- Qu’elles seront ainsi mises devant le fait accompli d’une réduction à la hache de leurs dépenses, qui sont loin de correspondre à une gabegie d’embauches (comme le sous-entend le président de la République) sachant que ces collectivités assurent à elles seules près des trois quarts de l’investissement public en France ;
3- Qu’elles auront à trancher le choix impossible entre, d’une part, diminuer drastiquement au détriment des populations leurs dépenses (souvent d’ailleurs dictées par l’Etat, comme le RSA) et, de l’autre, faire supporter à leurs habitants des impôts locaux naguère payés par les entreprises.
Bien entendu, seules les collectivités riches tireront leur épingle du jeu, les moins bien loties devant assumer dans leur coin cette perte irréparable.
Creuser de la sorte les inégalités entre Français au niveau local n’est pas seulement attentatoire à la démocratie locale, à la décentralisation, mais à l’aménagement du territoire, à la cohésion territoriale française elle-même, élément majeur de l’identité nationale depuis plusieurs siècles.
C’est bien pourquoi je ne peux qu’apporter tout mon soutien aux 24 sénateurs, emmenés par Jean-Pierre Raffarin, qui ont décidé de ne pas voter en l’état la suppression de la taxe professionnelle. Le combat ne fait que commencer et j’invite tous les élus locaux épris d’une certaine idée de la République à se mobiliser.

vendredi 6 novembre 2009

39ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU GENERAL DE GAULLE




A titre personnel je souhaite rendre hommage au Général de GAULLE en ce lundi 9 novembre 2009 (39ème anniversaire de sa mort le 9 novembre 1970). L'exposition qui lui est consacrée à Lille alors que la commémoration du 11 novembre se tiendra dans notre cité prouve combien il avait une haute idée de la France et des Français.


Exposition "La Grande Guerre du général de Gaulle" Maison natale du général de Gaulle, Lille

Inaugurée le 9 octobre par Pierre Mazeaud, président de la Fondation Charles de Gaulle, la Maison natale présente une exposition consacrée au général de Gaulle et sa famille pendant la première guerre mondiale.
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Présentation de l'exposition :

Il y a juste un siècle, Charles de Gaulle était incorporé au 33ème régiment d’infanterie cantonné à Arras. A l’issue de sa formation à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il fit l’expérience du combat et du commandement au cours de la Première Guerre mondiale.

Cette exposition, qui s’appuie sur de nombreuses sources inédites, puisées en particulier dans la correspondance ou les souvenirs familiaux, et sur des reportages vidéo, a pour but de montrer comment Charles de Gaulle a vécu l’épreuve de la Grande Guerre, quelle réflexion il en a tirée pour le destin de la France jusqu’à l’appel du 18 juin 1940 et de quelle manière il a associé ses compatriotes aux commémorations de ce moment essentiel de l’histoire contemporaine.

Le visiteur est amené à traverser dans cette exposition trois espaces :

- « Croire » 1905-1914 : dans le contexte de la Revanche après l’humiliante défaite de 1870, Charles de Gaulle, ainsi que sa soeur et ses trois frères, est éduqué dans


«une certaine idée de la France», qu’il voudra « servir » dans l’Armée, pour lui « une des plus grandes choses du monde ».

- « Combattre » 1914-1927 : en août 1914, tandis que le lieutenant Charles de Gaulle connaît le « baptême du Feu » et une première blessure sur le pont de Dinant en Belgique, sa soeur à Charleroi et ses cousins à Lille subissent l’occupation allemande ; d’octobre 1914 à mars 1916, le capitaine Charles de Gaulle et son frère cadet, lieutenant d’artillerie, Jacques, témoignent dans leurs lettres à leurs parents du « calvaire des tranchées » ; le 2 mars 1916, suite à une très grave blessure reçue à Douaumont, Charles de Gaulle est fait prisonnier et commence pour lui une « odieuse captivité » de 32 mois.


Alors qu’en 1918 la Grande Guerre se termine par « le triomphe national », il tient à poursuivre le combat en Pologne pour une re-naissance en tant qu’officier français, avant de se replonger dans les bonheurs familiaux.

- « Commémorer » 1940-1968 : pour le chef de la France combattante, celui du Rassemblement du Peuple français ou le premier président de la Vème République, sa vision de la défense, de l’indépendance et de la grandeur de la France s’inscrit dans la continuité de la Grande Guerre ; chaque 11 novembre et le cinquantenaire des batailles de la Marne ou de Verdun seront pour lui l’occasion de le faire comprendre aux Français.



Mais, « jamais las de guetter dans l’ombre la lueur de l’espérance », il voulut aussi faire le premier pas de la réconciliation avec l’ennemi d’hier, indispensable pour la construction d’une Europe puissante et pacifique.