HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE

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Au service de nos concitoyens

ALBERT EINSTEIN

" ON NE PEUT PAS RESOUDRE UN PROBLEME AVEC LES MODES DE PENSEE QUI L'ONT ENGENDRE"

THOMAS MORE Extrait de l'UTOPIE

"Si tu ne peux mettre fin à des abus bien enracinés, tu ne peux pour cela déserter la chose publique"

"Tu ne peux abandonner un navire dans la tempête sous prétexte que tu ne peux en contrôler le vent....ce que tu ne peux tourner en bien, tu dois tenter d'en obtenir ce qui paraît le moins mauvais"

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samedi 7 novembre 2009

UNE INQUIETUDE LEGITIME SUR L'AVENIR FINANCIER DE NOS COMMUNES

Il devient lassant et irritant pour nos concitoyens de constater que chaque jour une idée nouvelle est lancée....sans aucune analyse préalable.....
A nos ministres....députés....sénateurs...d'effectuer ce travail....et quand un ministre ou une ministre....des députés ou des sénateurs osent contester....alors il leur est demandé de rentrer dans le rang....
Est-ce la démocratie que nous souhaitons ?
Cette question peut-être posée aujourd'hui !
Daniel Meindre
La suppression de la taxe professionnelle, sans garantie pérenne de compensation intégrale pour les collectivités.
De quoi s’agit ?
L’Etat ordonne la suppression partielle de la Taxe professionnelle, qui pèse actuellement sur les entreprises, en affirmant qu’il compensera en 2010 et 2011 le manque à gagner… mais sans s’engager au-delà, ce qui revient à dire qu’à partir de 2012, il ne le fera plus.
Cela signifie :
1- Que les collectivités locales seront dépouillées d’une partie importante de leurs ressources à court terme ;
2- Qu’elles seront ainsi mises devant le fait accompli d’une réduction à la hache de leurs dépenses, qui sont loin de correspondre à une gabegie d’embauches (comme le sous-entend le président de la République) sachant que ces collectivités assurent à elles seules près des trois quarts de l’investissement public en France ;
3- Qu’elles auront à trancher le choix impossible entre, d’une part, diminuer drastiquement au détriment des populations leurs dépenses (souvent d’ailleurs dictées par l’Etat, comme le RSA) et, de l’autre, faire supporter à leurs habitants des impôts locaux naguère payés par les entreprises.
Bien entendu, seules les collectivités riches tireront leur épingle du jeu, les moins bien loties devant assumer dans leur coin cette perte irréparable.
Creuser de la sorte les inégalités entre Français au niveau local n’est pas seulement attentatoire à la démocratie locale, à la décentralisation, mais à l’aménagement du territoire, à la cohésion territoriale française elle-même, élément majeur de l’identité nationale depuis plusieurs siècles.
C’est bien pourquoi je ne peux qu’apporter tout mon soutien aux 24 sénateurs, emmenés par Jean-Pierre Raffarin, qui ont décidé de ne pas voter en l’état la suppression de la taxe professionnelle. Le combat ne fait que commencer et j’invite tous les élus locaux épris d’une certaine idée de la République à se mobiliser.

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