HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE

HÔTEL DE VILLE DE SAINT JEAN DE MAURIENNE
Au service de nos concitoyens

ALBERT EINSTEIN

" ON NE PEUT PAS RESOUDRE UN PROBLEME AVEC LES MODES DE PENSEE QUI L'ONT ENGENDRE"

THOMAS MORE Extrait de l'UTOPIE

"Si tu ne peux mettre fin à des abus bien enracinés, tu ne peux pour cela déserter la chose publique"

"Tu ne peux abandonner un navire dans la tempête sous prétexte que tu ne peux en contrôler le vent....ce que tu ne peux tourner en bien, tu dois tenter d'en obtenir ce qui paraît le moins mauvais"

MAURIENNE TV - L'actualité mauriennaise par l'image

samedi 31 décembre 2011

AVEC MES MEILLEURS VOEUX POUR L'AN 2012




TOUS MES VOEUX A LA MAURIENNE


Je souhaite, même dans les conditions difficiles que nous rencontrons, que cette année 2012 soit source d’espoir et d’optimisme en l’avenir.

Je souhaite que chaque femme et chaque homme se retrouvent dans les valeurs essentielles de notre civilisation : combat pour la liberté, combat pour une égalité de chances, volonté d’une fraternité indispensable, acceptation par celles et ceux que nous accueillons de notre histoire, de nos coutumes et de notre façon de vivre.

Je souhaite que cette crise permette de prendre pleinement conscience aux politiques qui dans quelques mois seront les élus du peuple français que l’Homme est plus important que la rentabilité financière et que la richesse créée doit être partagée équitablement..

Je souhaite que les nouvelles générations qui possèdent en eux non seulement leur enthousiasme mais aussi une vision de l'avenir acceptent de s’engager avec force dans la vie publique.

Je souhaite pour ma ville de Saint Jean de Maurienne que chaque femme, chaque homme contribuent à son développement et à son harmonie, que chaque femme et chaque homme lui consacrent leur énergie et leur temps.

Je vous souhaite d'aimer votre ville....la Savoie et la France comme je peux l'aimer et comme vous êtes nombreux à l'aimer.....

Daniel MEINDRE

dimanche 18 décembre 2011

LA SEMAINE DE PIERRE-MARIE CHARVOZ

Parfois les photos sont plus expressives que les mots

Très sincèrement, voici quelques jours encore,  je ne pensais aborder que l'ordre du jour du Conseil Municipal de Saint Jean de Maurienne qui s'est tenu le lundi 12 décembre 2011.
Samedi 17 décembre le Dauphiné Libéré annonçait la candidature de Pierre-Marie CHARVOZ - Maire de notre cité - aux élections législatives de la 3ème circonscription de la Savoie.
Ce n'est pas une véritable surprise !
Suite à sa démission de l'UMP au printemps 2011, suite à ses déclarations qui indiquaient qu'il ne partageait plus certaines valeurs de la majorité présidentielle, suite à son rapprochement avec Jean-Louis Borloo cet été, il est certain qu'il était prêt à franchir " le Rubicon".
Que sa décision déçoive celles et ceux qui avaient voté pour lui en 2008 n'est pas une surprise. 
Son appartenance à l'UMP et et sa proximité d'idées avec le Président de la République lui avaient permis d'obtenir le vote de nombreux citoyens qui, un an auparavant, avaient choisi M. Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle. 
Il existe aussi une autre incompréhension, celle de voir un homme qui a été investi en Maurienne par Michel Bouvard se présenter, peut-être, contre lui. 
Soit il sait que Michel Bouvard ne se représentera pas dans la 3ème circonscription, soit il estime que le moment est venu de rompre pleinement et définitivement le lien avec lui.
Dans le premier cas sera-t-il candidat indépendant et aura-t-il l'aval des partis constituant la majorité présidentielle ? 
On peut le penser quand on découvre que dans la vidéo où il annonce sa décision le portrait du Président de la République est en arrière-plan.
Dans le second cas il est certain que pour beaucoup de nos concitoyens ce qui l'emportera dans leur choix est la connaissance des dossiers, l'expérience, la capacité de travail et l'attachement profond à la Maurienne de Michel Bouvard.
Les éléments connus à ce jour sont partiels.
Qui va soutenir Pierre-Marie Charvoz ?
Quels arguments justifieront sa décision devant les électeurs ?
Dans un contexte économique difficile pour la Maurienne (le sort de Rio-Tinto en particulier) comment réagiront nos concitoyens ?
L'inquiétude est grande et je la ressens chaque jour dans un monde où le critère principal est la rentabilité financière et non les femmes et les hommes !
Personne ne pourra supporter les ambitions personnelles alors qu'il faut au contraire tout faire pour nous rassembler et faire face à des défis comme nous n'avons jamais connus depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. 
Je reviendrai longuement sur ce qui s'est passé lors du dernier Conseil Municipal dans un prochain article, un Conseil intense, agité qui a abordé de front l'avenir de notre ville et son évolution dans la perspective des aménagements qui se grefferont autour du Lyon-Turin.

Daniel MEINDRE 

dimanche 27 novembre 2011

ET SI " COEUR DE MAURIENNE" DEVENAIT UNE COMMUNE NOUVELLE ?

Je vous avais promis de vous faire part de mes réflexions suite aux deux jours que j'ai passés à Paris fin octobre afin de mieux connaître cette réforme des collectivités territoriales qui est la plus grande réforme envisagée depuis la création des départements lors de la Révolution Française.
 Je ressens combien il est important que les élus bénéficient d'une formation qui leur permette de prendre des décisions en connaissance de cause.
Vous dire que ces deux jours ont été passionnants, vous dire aussi que cette réforme est complexe et surtout vous dire combien elle dépendra du résultat des élections présidentielles et législatives à venir en 2012 !
Le rapport axé sur la réforme des collectivités territoriales locales fut publié en 2009 et adopté par le Parlement le 16 décembre 2010.
Je vais essayer d'être le plus concis et le plus clair possible.
Cette réforme touche les structures, les compétences et la fiscalité.
Elle touche aussi aux habitudes et aux intérêts acquis ainsi qu'aux fonctions électives.
Elle concernera l'échelon communal et en particulier le mode d'élection des Conseillers Municipaux, l'échelon intercommunal.
Elle verra la création de pôles métropolitains (+ de 300000 habitants), une évolution des départements et des régions et surtout une modification profonde de la fiscalité.
Il faut comprendre que cette "révolution" n'est pas acquise à ce jour et que les craintes qu'elle a provoquée auprès d'élus de toutes tendances a été l'une des raisons de l'échec de la majorité UMP au Sénat.
Je reviens sur ce qui nous intéresse à ce jour : la commune et l'intercommunalité.
J'ai un souvenir ancien. Lors de mon deuxième mandat qui s'est terminé en 1995 il avait été abordé la création d'une intercommunalité. J'avais exprimé mes réserves car je craignais que l'on assiste à la création d'une structure nouvelle qui aurait besoin d'une fiscalité propre et de moyens techniques et humains nouveaux.
A ce jour l'intercommunalité existe et comme je le craignais elle s'est rajoutée aux structures communales actuelles, prenant en charge peu à peu des compétences nouvelles (récemment les transports par exemple).
Le côté positif de la réforme serait un mode de scrutin qui éviterait l'iniquité des dernières élections. Un exemple à Saint Jean de Maurienne : la liste Saint Jean 10000 alors qu'elle représentait 45% de la population n'a aucun représentant à la Communauté de Communes et ceci pour des raisons purement politiques.
Mais cette réforme n'aura un sens que si elle permet de véritables économies de gestion (regroupement des moyens, diminution du nombre des élus).
Ce cas est prévu mais il va se heurter à des intérêts locaux si forts qu'il faudrait un degré d'altruisme rarement vu en politique !
"Une commune nouvelle pourra être créée en lieu et place de communes contigües, soit à la demande de tous les conseils municipaux, soit à la demande des 2/3 des conseils municipaux d'une même communauté de communes à fiscalité propre représentant plus des 2/3 de la population totale de celles-ci, soit à la demande de l'organe délibérant de la communauté de communes, soit à l'initiative du Préfet."
Dans tous les cas de figure il y a référendum.
Il faudra du temps car les mentalités ne sont pas prêtes à ce jour et pourtant !
Comment ne pas comprendre, alors que la crise qui va durer des années nous oblige à mieux gérer les impôts payés par nos concitoyens, qu'il faut dépasser nos antagonismes locaux et notre attachement viscéral à la commune qui existe depuis le Moyen-Age !
Je ne sais quel sera le sort donné à cette réforme surtout si la majorité change en 2012 mais la France est dans une telle situation économique (endettement, désindustrialisation) qu'il faudra de toute façon décider de réformes structurelles essentielles pour notre avenir.
C'est une première approche. Elle doit permettre d'instaurer un débat.
Si vous avez des questions à me poser n'hésitez-pas !
Daniel MEINDRE

mardi 1 novembre 2011

QUAND LES MOTS BLESSENT

Très sincèrement je ne pensais pas aborder un tel thème à mon retour de la formation que j'ai suivie sur "La Réforme des Collectivités Territoriales" dans le cadre de la formation des élus.
Je reviendrai longuement sur cette formation car non seulement elle a été passionnante mais aussi instructive. Je me suis rendu compte combien mettre en place une réforme de cette ampleur posait mille problèmes et conséquences sur le fonctionnement de nos structures actuelles.

J'ai découvert samedi, avec un malaise certain, la poursuite des échanges épistolaires entre M. Gaston Flauder - conseiller municipal démissionnaire - et les réponses apportées par M. Pierre-Marie Charvoz - Maire de Saint Jean de Maurienne.

Ce malaise est ressenti par une grande partie de la population. Autant les échanges majorité-opposition sont considérés comme logiques, autant ces échanges entre personnes élus sur une même liste et mettant en avant sans cesse le "vivre ensemble" provoquent incompréhension et désolation.

J'ai une remarque préalable à faire. On ne peut mettre sur le même plan la démission de trois  élus de Saint Jean 10000 qui a été effective quasiment dès le début du mandat pour des raisons qui ne remettaient pas en cause leur appartenance à cette liste. A titre personnel j'ai simplement retrouvé ma liberté de vote et d'expression, n'ayant jamais dissimulé mes convictions centristes et indépendantes de tout parti. 

La démission de trois élus de la majorité actuelle est tout autre : elle repose sur le refus d'une certaine forme de gouvernance qui ne laisse quasiment pas de liberté d'expression publique à ceux-ci. Contrairement à ce qui a été écrit il faut un courage certain pour démissionner et surtout pour exprimer les raisons qui les aménent à ce choix. J'ai effectué deux mandats entre 1983 et 1995 dans l'opposition. La majorité de l'époque dirigée par M. Roland Merloz était constituée principalement de socialistes, de communistes, d'écologistes. Je peux vous dire que les débats étaient parfois vifs entre eux et que les votes n'étaient pas toujours unanimes.

Depuis plus de trois ans je constate, et je l'ai déjà exprimé sur ce blog ou lors d'entretiens avec des élus de la majorité actuelle, qu'il n'y a jamais une question, une interrogation, une proposition, je ne parle pas d'un désaccord quelconque, exprimés par un élu de ladite majorité. Si une expression ne venait pas des conseillers de Saint-Jean 10000 ou de moi-même les séances publiques du conseil municipal ne dépasseraient pas une heure !

Je regrette toujours quand les mots blessent car ils restent et entretiennent une polémique stérile. Malgré tout je n'arrive pas à comprendre comment un élu dont j'entendais de la part des autres élus que des éloges sur son travail et sur sa participation aux commissions dont il faisait partie devient du jour au lendemain un élu qui ne faisait rien ! Pourquoi alors le "garder" depuis plus de trois ans ? Je ne peux parler que de la commission dont je suis membre : celle des finances. Il a réalisé un travail remarquable d'analyse financière et le travail d'équipe effectué avec Dominique Jacon et Jean-Paul Margueron était apprécié de tous.

Quand j'écrivais que le "vivre ensemble" était devenu une tarte à la crême dans un article publié par Saint Jean l'Actu je voulais dire qu'il était beaucoup plus important de "s'accepter ensemble" ET  de "travailler ensemble".

Ceci demande et exige une acceptation que nous n'avons pas toujours raison, que l'autre a le droit de s'exprimer librement et que nous portons devant nos concitoyens une responsabilité certaine qui sera appréciée ou pas  lors des prochaines élections municipales.

Daniel MEINDRE le 1er novembre 2011

dimanche 16 octobre 2011

ANALYSE D'UNE INTERVIEW REALISE AVEC LA MAURIENNE ET CECI SANS LANGUE DE BOIS

Celles et ceux qui ont lu l'interview publiée dans la Maurienne  en ont découvert quelques points forts, celles et ceux qui veulent la découvrir peuvent le faire en achetant La Maurienne. Quelques réactions à ce jour, plutôt positives, mais aussi des points d'interrogation : Pourquoi ne pas avoir parlé de........?
Pour une raison simple ! Une interview est un échange de questions et de réponses entre un journaliste et moi-même.
C'est le journaliste qui ressent ce qui lui semble important et qui les transcrit le mieux possible. Je n'ai aucune connaissance de son contenu avant publication. C'est la liberté totale du journaliste. Elle est essentielle dans une démocratie.
En la découvrant ce jeudi j'ai eu deux réactions : déception de ne pas retrouver tout ce que j'avais exprimé, plaisir de constater que sur les trois points abordés (salle de spectacle, Lyon-Turin et un nom proposé pour le Centre Culturel) mes paroles avaient été respectées.
Sur ce blog j'ai envie d'apporter des précisions sur la salle de spectacle "évolutive" : Il faut une capacité plus importante que celle du Théâtre. Nous n'avons pas les moyens financiers d'en construire une nouvelle. Il faut réaménager la salle polyvalente des Chaudannes qui, par sa hauteur se prêterait parfaitement à cet emploi et par sa capacité d'accueil. Une étude doit être mise en place afin d'étudier les avantages et les inconvénients de cette solution avant d'engager un investissement de 2 millions d'euros sur le Théâtre (seule la climatisation est vraiment indispensable, la capacité en places ne pouvant pas être augmentée sensiblement).
Le Lyon-Turin est une chance pour la Maurienne mais les élus ne doivent pas, comme cela a été fait pendant des décennies avec Péchiney, penser que ces travaux seront éternels. Il faut travailler en parallèle sur le renforcement et diversification du pôle économique en accueillant et en créant des entreprises de haute technologie, en nous appuyant sur les nouvelles générations qui ont une vision moderne de l'économie et de ces nouvelles technologies.
Il faut atribuer un nom au Centre Culturel de Saint Jean de Maurienne. Lui donner un nom c'est lui donner officiellement vie. Il existe. Il est actif. Il remplit son rôle. Je pense personnellement, comme cela a été fait pour la Salle de Répétition Musicale dénommée Auguste BOZON, citoyen de notre ville "bien vivant", qu'un Centre Culturel Jean PRIEUR serait un juste hommage à un enseignant émérite, aimé et apprécié de tous, un historien de grande valeur, mémoire historique de notre vallée. Honorer des vivants c'est constater devant toute la population combien ils ont apporté et combien ils apportent aux nouvelles générations.
J'ai exprimé aussi dans cet article mes convictions centristes et mon soutien personnel à François BAYROU qui a eu le tort d'avoir eu raison trop tôt (l'endettement de la France, l'importance d'une éthique en politique et d'une véritable séparation des pouvoirs sans oublier une justice indépendante) mais qui représente aujourd'hui un homme intègre et possédant une vision pour la France.
J'avais exprimé aussi le souhait d'une nouvelle gouvernance où chacun puisse s'exprimer et voter en conscience. Je souhaite aussi que quelque fusse le pouvoir qui se mettra en place que le Tribunal retrouve toute sa place à Saint Jean de Maurienne et ceci dans l'intérêt de toute la Maurienne.
J'avais précisé que la rénovation de l'îlot du Tabellion doit s'inscrire dans un projet de réaménagement du coeur de ville, ce réaménagement devant être soumis à la concertation la plus large avec les habitants et les commerçants.
J'avais aussi indiqué que le transfert du Centre de Secours était indispensable afin de reconstruire un Centre de Secours adapté aux besoins de ses utilisateurs. En sus, son maintien à sa place actuelle détruisait une perspective nouvelle pour notre ville allant de la nouvelle gare jusqu'au centre ville. Nous ne pouvons avoir une vision étriquée, ce qui serait regrettable.
Il a été abordé aussi mes intentions lors des prochaines élections municipales. J'ai répondu tout simplement que si mes facultés mentales et physiques me le permettaient, si une liste correspond à mes convictions profondes je souhaite me représenter mais en orientant mon action (ceci tient compte des nouvelles modalités électorales) vers la Communauté de Communes.
 J'avais accompagné Hervé BOTTINO car je pensais et je le pense toujours qu'il aurait fait un excellent maire pour notre commune, qu'il a été regrettable qu'il ne puisse poursuivre son action dans le cadre de la Communauté de Communes où il était fort apprécié, et ceci pour des raisons uniquement politiques.
Je pense qu'il faudra rassembler des femmes et des hommes qui ont comme moi une ambition : l'ambition de travailler pour Saint Jean de Maurienne afin que notre cité devienne encore plus belle, plus dynamique, où il fait bon vivre.
Daniel MEINDRE





dimanche 18 septembre 2011

UNE SEMAINE PERTURBANTE

"Alors que tout se polarise autour de la future élection présidentielle, la crise née en août 2007 pèse dramatiquement sur nos concitoyens.

L’action municipale doit rassembler toutes ses composantes car nous participons toutes et tous à l’avenir de notre cité.


Le « vivre ensemble », tarte à la crème de tous les discours actuels, n’a de sens que si nous acceptons de travailler ensemble, d’échanger ensemble, de construire ensemble, d’entendre toutes les opinions.

Il est regrettable que des élus aient choisi de démissionner même si je comprends leurs raisons.

Dans les temps actuels nous n’avons pas les moyens de nous priver des compétences de chaque élu.

Nous devrons rendre compte devant chacun de nos concitoyens dans un peu plus de deux ans du mandat qu’ils nous ont confié."


J'ai longuement hésité avant d'écrire ce billet.
Je pensais le faire après le conseil municipal qui se tiendra le 26 septembre.
Le texte ci-dessus est celui publié in-extenso dans Saint Jean Actu de septembre 2011.
 
Les événements de cette semaine m'ont perturbé : la démission de Gaston Flauder, un conseiller qui a effectué un travail remarquable depuis trois ans, un élu et un homme que j'ai appris à apprécier et dont je regrette le départ, les interventions de Michèle Plisset, conseillère municipale qui a démissionné voici quelques mois,  sur le site Facebook de Saint Jean de Maurienne exprimant sa déception de ne pas avoir accompli ce qu'elle désirait faire et même une certaine colère sans oublier même si c'est plus ancien la démission de Jean-Marc Guilley qui était passionné par son poste d'élu, responsable de la culture, et qui ne m'avait jamais caché combien il était attaché à cette fonction. Il est regrettable aussi de constater l'absence de nombreux élus lors des conseils municipaux même si des pouvoirs sont remis à leurs collègues.
Je ne parlerai pas de l'article publié dans La Maurienne qui a choqué nombre de nos concitoyens par sa présentation, sa teneur et son contenu.
J'ai ressenti depuis vendredi un profond malaise.
Ceci est grave car nous sommes dans un climat politique qui se délétère jour après jour alors que nous devrions nous unir afin de combattre une crise qui va nous atteindre profondément. Offrir ce spectacle de scandales, d'argent facile, des pouvoirs qui utilisent tous les artifices pour empêcher la justice de juger sereinement et dans des temps raisonnables donnent à nos concitoyens la nausée. Le risque le plus évident est de les entraîner vers un rejet des partis traditionnels qu'ils ne croient plus et de les inciter à voter pour des partis extrêmes qui leur offrent des solutions répondant à leurs préoccupations.
Il est temps comme je l'exprimais dans le texte ci-dessus de nous rassembler, d'écouter chaque élu, d'agir pour Saint Jean de Maurienne.
Dans le cas contraire les deux années qui viennent avant la prochaine élection municipale risquent d'être périlleuses alors que nous allons être confrontés à des décisions importantes sur lesquelles nous avons peu de prises  : Rio Tinto, le Lyon-Turin, les fusions intercommunales.
Est-il temps de présenter une autre vision de l'avenir de notre cité, de notre communauté de communes et de la Maurienne ? 
Daniel MEINDRE

dimanche 4 septembre 2011

LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE



La France, ayant vécu largement depuis des années,
Se trouva fort inquiète
Quand la crise fut venue.
Plus une seule petite niche à préserver,
Plus un euro pour faire la fête.
Elle alla implorer en catimini
L'Allemagne sa voisine
Lui demandant d'être indulgente,
De lui prêter sans le crier sur les toits
Quelques eurobonds bienvenus
Jusqu'au temps où la rigueur ayant fait son effet
Elle retrouvera quelque aisance financière.
Je vous paierai, dit la France assurèment.
L'Allemagne n'est pas prêteuse
C'est là son moindre défaut.
" Que faisiez-vous dans les temps passés
Alors que je demandais à mon peuple mille efforts ?"
Dit-elle à la France sa voisine.
Je dépensais l'argent que je n'avais pas
Espérant que la croissance fera le reste.
J'espérais que les générations futures paieraient mes dettes
Pendant que je dépensais sans compter.
Vous dépensiez ? J'en suis fort aise :
Et bien ! Comme toutes les nations impécunieuses vos voisines
Serrez-vous la ceinture !
Evitez de faire des promesses que vous ne pouviez tenir !
Même si je sais que ce sont les plus modestes qui devront payer
Les fruits de vos excès d'antan.

Daniel MEINDRE le 4 septembre 2011.

A la façon bien modeste de M. Jean de la FONTAINE. 










dimanche 21 août 2011

2012 NE MARQUERA PAS LA FIN DU MONDE MAIS LA FIN D'UN MONDE

Quelle idée de relater ici 55 ans de vie emplie de souvenirs et qui font qu'aujourd'hui je pense que nous allons entrer en 2012 dans un nouveau cycle économique et politique. On ne pourra plus penser le temps présent et à venir avec nos modes de pensées du passé.
55 ans c'est long et court. Certains souvenir me semblent dater d'hier.
J'ai eu la chance d'avoir un père qui a su garder jusqu'à sa fin voici bientôt 16 ans la passion de la lecture, la passion d'écrire, la passion de la musique et surtout la passion d'échanger sans cesse et sur tous les sujets avec moi. Pourtant, il avait commencé à travailler à 14ans, ouvrier pendant toute sa vie car en ce temps là être pauvre exigeait que les enfants travaillent tôt et les études étaient considérées comme du temps perdu. Je me devais en quelques mots devoir lui rendre hommage.
Premier souvenir : 1956 - Répresssion communiste en Hongrie.
1958 : Le retour du Général de Gaulle dans un climat agité et passionné. Il était là pour redresser la France qui vivait sous la tutelle américaine avec des gouvernements qui changeaient tous les trois mois. Et aussi pour régler le conflit algérien ! Réglement qu'il devait assumer avec lucidité et courage car beaucoup de Français pensaient véritablement qu'il préserverait l'Algérie française. Je me souviens, habitant Lyon, des sacs de sable qui protégeaient le commissariat situé sur le chemin de mon collège.
1962 vit la fin de la Guerre d'Algérie au grand soulagement de nos compatriotes car contrairement à la Guerre d'Indochine ce n'était pas des engagés mais des appelés qui allaient combattre et le souvenir reste encore vivace parmi les membres des anciens combattants d'aujourd'hui.
1962 : je venais juste de commencer à travailler. J'avais 16 ans. La peur de la guerre nucléaire....les armes soviétiques qui devaient être déposées à Cuba et qui menaçait directement les Etats-Unis. Un bras de fer qui devait tourner à l'avantage de John Kennedy. La troisème guerre mondiale n'avait jamais été si proche.
1963 : l'assassinat de John Kennedy. Un choc mondial comparable à celui que nous allions connaître le 11 septembre 2011.
1968 : Alors que le journal Le Monde publiait un article : La France s'ennuie ! tout éclatait en quelques jours. De Gaulle en voyage officiel en Roumanie....la révolte des étudiants devant des méthodes qu'ils ne supportaient plus et qui dataient d'avant guerre. Les ouvriers qui demandaient de profiter des fruits de la croissance et qui devaient obtenir des augmentations de salaires qui leur permettaient de vivre (Enfin 1000 Francs par mois minimum !).....Mais le refus de ce que De Gaulle devait appeler la "chienlit". En une émission radiodiffusée la rue se retournait et une Chambre "introuvable" de députés était élue. Mais je me souviens que cette periode fut aussi le début d'une liberté de penser qui fut un véritable bol d'air frais et qui, malgré ses excès, modifia profondément les relations entre les différentes catégories sociales. 
1968 : en août en pleine vacances d'autant plus appréciées qu'elles suivaient les évènements du printemps, une répression féroce s'abattait sur la Tchécoslovaque. Entrée des chars russes dans Prague sans que l'Occident ait le courage de réagir à part des protestations verbales qui devaient bien faire rire les dirigeants soviétiques de l'époque.
1969 : le départ du Général de Gaulle suite à l'échec du référendum sur la remise en cause du Sénat fut une suite logique car il fut le dernier Président à savoir accepter le verdict populaire.
 En 1970 sa mort provoqua une grande émotion mais chacun ressentait combien il avait été celui qui avait su dire non en 1940 et su redonner à la France sa place dans le concert des nations.
1974 : Son successeur Georges POMPIDOU élu en 1969 décédait, malade, et le peuple apprit par la radio son décès et sa maladie. C'était un sujet tabou comme le fut plus tard la maladie de François Mitterand.
Election de Valéry Giscard d'Estaing qui provoqua son propre échec en 1981 par sa volonté de réformer les moeurs de la France. L'électorat conservateur ne lui pardonna jamais au point de permettre avec la candidature de M. Jacques Chirac contre VGE de faire élire M. François Mitterand. En deux ans la quasi totalité des 110 propositions de celui-ci furent reniées au point qu'il est impossible à ce jour de retrouver l'opuscule publié et les détaillant. 
1988 : Je soutenais M. Raymond Barre car il était un homme droit, intègre et qui avait la volonté de remettre la France sur le droit chemin surtout dans le domaine de la gestion de nos finances. Même attitude de M. Jacques Chirac qui permit une seconde fois l'élection de M. François Mitterand.
1989 : la chute du mur de Berlin, un véritable séisme car personne ne pensait connaître de son vivant la chute de ce mur et de l'Empire Soviétique. La marche du temps s'accélérait.
De 1995 à 2007 la présidence de M. Jacques Chirac fut insipide. Il aurait pû, il aurait dû en 2002 profiter de son élection face à M. Jean-Marie Le Pen pour rassembler toutes les forces qui s'étaient mobilisées. Il n'en fit rien, ancré dans un conservatisme qui ne devait profiter qu'à son parti.
11 septembre 2001 : l'effondrement des tours à New-York ne pourra jamais se dissiper. Chacun sait encore aujourd'hui où il était, ce qu'il faisait et comment il l'a appris.
2007 : l'élection de M. Nicolas Sarkozy redonna l'espoir à beaucoup de français, croyant en ses promesses et en ses engagements où "travailler plus permetttait de gagner plus", où il ferait ce qu'il avait dit. Le choc fut terrible dès le premier soir de son élection en voyant cet homme élu par le peuple se précipiter entouré de toutes celles et de tous ceux qui par leur influence, leur argent l'avaient aidé à devenir Président.
Chacun sait que j'ai soutenu François Bayrou jusqu'en novembre 2007, estimant que la création du Modem était une erreur stratégique et politique.
Malgré tout je ne peux toujours pas accepter ce sentiment profond d'injustice devant un bouclier fiscal fait sur mesure pour des gens qui ont déjà tout ce qu'il faut et à qui il faut toujours plus, je ne peux accepter la solution inique trouvée en faveur de M. Tapie, je ne peux accepter cette politique qui, au lieu de rassembler, divise les français.
Je ne sais comment évoluera la vie politique d'ici janvier, mois à partir duquel nous connaîtrons les candidats à l'élection présidentielle.
Je désire, et je ne suis pas le seul, un président ou une présidente qui fasse une politique juste et équitable.
Je désire, un président ou une présidente dont la pensée est orientée exclusivement pour la France et qui aura, comme le Général de Gaulle, une certaine idée de la France.
Je le désire car nous sommes dans une tempête qui fait vaciller toutes les idées en place, toutes les solutions déjà connues et en 2012, contrairement à ce que nous annoncent les prophètes de l'Apocalypse, ne verra pas la fin du monde mais la fin d'un monde ancré dans ses certitudes.
Survoler 55 ans de sa propre vie en quelques lignes peut apparaître présomptueux mais je l'ai fait car je sais que sur Facebook, la majorité de celles et de ceux qui me liront n'ont pas vécu les premiers évènements relatés.
Ils verront ainsi qu'en une durée relativement limitée le monde a évolué à une vitesse rarement atteinte et je ne parle pas de l'évolution technologique ! 
Un souvenir encore : en 1969 j'assiste en tant que simple employé de banque au discours de notre directeur de groupe : M. Lalain. Je me souviendrais toujours de ses paroles : "Sachez que 80% des techniques que vous utiliserez dans 30 ans n'existent pas aujourd'hui" .
Je ne vous cache pas qu'il avait plutôt provoqué parmi l'assistance l'incrédulité et des sourires sceptiques sinon incrédules.
Je pense que cette phrase pourrait être prononcée aujourd'hui en parlant de l'an 2040.
Daniel MEINDRE  

dimanche 31 juillet 2011

CONSEIL MUNICIPAL DU 28 JUILLET 2011

Mon silence a surpris mais il est vrai que l'on ne peut écrire sans avoir matière à le faire. Lors de ma visite le 25 juin 2011 de la carrière "Gypse de Maurienne" sur laquelle j'ai effectué un reportage sur mon blog : http://histoiredelamaurienneetdelasavoie.blogspot.com/

et ceci sur invitation lors d'une journée portes ouvertes je ne pensais pas que le 28 juillet, à quelques heures de la tenue du Conseil Municipal, qu'une visite serait organisée au profit des élus de Saint Jean de Maurienne et que la Société Gypse de Maurienne présenterait lors de ce Conseil son dossier de demande d'autorisation de renouvellement et d'extension de carrière.
Nous avons écouté avec beaucoup d'attention et j'ai été surpris du peu de questions posées par les élus.
J'ai hésité à intervenir mais les réflexions que je m'étais faites suite à ma visite du 23 juin méritaient que je pose mes questions et mes remarques auxquelles j'ai eu droit à quelques réponses :
le Plan Local d'urbanisme ne serait pas révisée.
Le tonnage passerait de 350000 à 450000 tonnes voire dans certains cas à 550000 tonnes ce qui signifie logiquement une augmentation des rotations, en clair une circulation accrue.
Quelles seraient les contreparties pour la commune : financement des reprises des voiries sur leur itinéraire ? Versement de royalties ?
Sur ces points je n'ai pas eu de réponses.
Je faisais remarquer, même si cette intervention était vaine, qu'il était regrettable que la carrière soit uniquement un lieu d'extraction et non de traitement ce qui aurait permis la création de nombreux emplois.
Il m'a été répondu que ce site employait 40 emplois directs et indirects et qu'ils étaient importants pour la Maurienne. Cela est exact mais je ne vois pas comment on pourrait remettre en cause ces emplois quand on sait que cette carrière représente 7% de la production nationale, ce qui est loin d'être négligeable.
Dernier point qui fait que le débat que l'on nous propose ne peut porter que sur des points marginaux réside dans le fait que la carrière est d'intérêt national et que l'Etat représenté par M. le Préfet est seul décisionnaire et qu'il peut ne pas tenir compte des décisions prises par les élus de Saint Pancrace et de Saint Jean de Maurienne.

Second point important de l'ordre du jour : le projet de schéma départemental de coopération intercommunale. Il faisait suite à une réunion tenue quelques jours auparavant entre les élus et M. le Sous-Préfet de Saint Jean de Maurienne. Le débat engagé indiquait clairement le refus des élus, toutes tendances confondues, de la fusion des intercommunalités "Coeur de Maurienne" et "Arvan".
A part une entité géographique que de différences et en particulier un système fiscal totalement différent entre les deux communautés !
L'ensemble des communautés de Savoie et de Haute-Savoie exprime leurs désaccords sur cette réforme qui doit s'effectuer à marche forcée sans tenir compte des compétences et des enjeux sans parler des moyens financiers que les services de l'Etat ne peuvent à ce jour chiffrer.
Il n'y a de la part des élus aucun blocage conservateur mais un constat que l'intercommunalité demande du temps, de la réflexion et surtout une volonté commune des élus des communes concernées.
La délibération votée à l'unanimité par les élus de Saint Jean de Maurienne ne doit pas être considérée, et ceci au plus haut niveau de l'Etat, comme vaine et négligeable.
Il est essentiel que les décisions arrêtent de venir d'en haut sans laisser aux élus d'en bas la possibilité de leur apporter plus de souplesse en fonction des intérêts locaux.
L'idée d'une intercommunalité "Maurienne" fait son chemin, ce qui permettrait d'adapter les compétences en fonction des intercommunalités secondaires.
Malheureusement et ceci comme pour le premier point le décisionnaire en fin d'année 2011 sera le représentant de l'Etat, Monsieur le Préfet qui pourra imposer l'intercommunalité rejetée par les élus.
Bien entendu il n'y a aucun reproche à faire à ceux qui représentent l'Etat car chacun a pris conscience qu'ils font le maximum pour travailler avec les élus et les entendre mais ils ne sont pas seuls à décider et ils devront faire appliquer les instructions reçues d'en haut.

Le constat que je fais est que la démocratie locale n'est pas ancrée dans les lois (comme les possibilités d'un référendum d'intérêt local), que le jacobinisme est encore bien présent à la tête de l'Etat comme si nous n'étions pas capables de penser, de décider et d'agir par nous-mêmes.

Celles et ceux qui me liront comprendront que sur deux points essentiels concernant le futur de notre cité nous n'avons pas les mains libres pour en décider.

Daniel MEINDRE



mercredi 29 juin 2011

ET SI LES "SAINT JEAN BUS" DEVENAIENT GRATUITS ?

Ce 23 juin je dois avouer que l'ordre du jour du Conseil Municipal ne m'inclinait pas à penser que mes interventions seraient aussi nombreuses.
Les points 1 à 4 portaient sur le règlement des cimetières, deux subventions exceptionnelles, un échange foncier (projet d'aménagement de l'îlot du Tabellion) et des postes à créer ou à renouveller, de la gestion pure.
Le point 5 concernait la présentation du rapport annuel 2010 de la commission communale pour l'accessibilité aux personnes handicapées, commission dont je suis membre.
Je regrettais que la réunion préalable tenue en présence de la secrétaire d'état se soit déroulée le 23 juin en étant avisé seulement le 22 juin par courriel.
J'essaie d'être présent à ces réunions fixées le matin ou l'après-midi malgré mes obligations professionnelles mais dans ce cas !!!!!
J'ai analysé le contenu de ce rapport et j'ai attiré l'attention par des questions verbales l'attention des membres du Conseil et du public présent sur le côté très technocratique des mesures imposées d'ici 2015 sans parler des coûts pour la collectivité (+ de 6 millions d'euros).
Regret de constater que malgré mes demandes depuis deux ans aucune simplification sur les dossiers à présenter par les commerçants (sans parler aussi de la lourdeur administrative pour les autorisations), complexité qui décourage les commerçants qui seront amenés à modifier l'accessibilité de leurs commerces, accessibilité parfois difficile à réaliser.
Chacun des membres de la commission est convaincu qu'il faut agir dans l'intérêt de toutes et de tous afin que leur ville soit la plus agréable mais il faut trouver un juste équilibre entre le possible et le souhaitable.
Je devais aborder aussi la sécurité à assurer sur le quai de l'Arvan (vitesse trop grande, passage piéton inadapté....visibilité restreinte.....). Des solutions existent et j'ai apprécié que M. Jean-Paul MARGUERON confirme qu'une réunion de concertation aura lieu en septembre 2011.
Parmi les communications était présenté le rendu de l'étude réalisée par le Cabinet Indigo sur les "Saint Jean Bus" et sur le transfert envisagée à la Communauté de Communes "Coeur de Maurienne".
J'ai regretté de prendre connaissance de ce rapport dans le journal "La Maurienne" avant que l'ensemble des membres du  Conseil Municipal n'en découvre les grandes lignes lors du présent Conseil Municipal. 
J'ai effectué une remarque et une suggestion.....la remarque concerne les arrêts de bus situés trop souvent sur la voie publique quand ce n'est pas dans un virage (voir la photo ci-dessus) provoquant souvent un blocage de la circulation ou des manoeuvres parfois dangereuses de dépassement....
la suggestion qui ne vient pas de moi à l'origine.... (j'étais même plutôt hostile à cette proposition) mais de discussions avec des amis, la lecture d'expériences réalisées dans d'autres villes....Pourquoi ne pas rendre gratuit les "Saint Jean Bus" ? Le différentiel entre les recettes et les dépenses est tel que ce déficit supplémentaire (environ 60000€ par an) est supportable. En contrepartie la gratuité permetttait un accès plus rapide aux bus, une rotation plus grande et inciterait sûrement certains de nos concitoyens à l'utiliser plus volontiers. Proposition à étudier, à analyser et il serait sûrement intelligent de faire un test sur deux ou trois mois afin d'en constater les impacts sur la vie de notre cité et de la Communauté de Communes.
Pour un conseil où je ne pensais pas intervenir ! C'est raté !
Les débats sont ouverts....
Daniel MEINDRE 

dimanche 12 juin 2011

Michel BOUVARD : AUCUNE QUESTION N'EST TABOUE MAIS AUCUNE QUESTION TABOUE N'A ETE POSEE

Voici 4 ans lors du second tour des élections législatives j'ai apporté dans le DL mon appui personnel à Michel BOUVARD, appui uniquement à l'homme et au travail qu'il effectue pour la Maurienne.
Il était normal que présentant à un an de l'élection présidentielle et des élections législatives qui suivront un compte-rendu de son mandat j'assiste à cette réunion publique même si les participants étaient dans leur immense majorité des adhérents de l'UMP ou des sympathisants proches de la majorité actuelle.
Son intervention sur la politique nationale était sans surprise et je l'avoue décevante connaissant son caractère entier : Nous avons un bon Président, un bon Premier Ministre, des bons ministres, des bonnes réformes qu'il fallait faire puisque les "autres" n'avaient jamais eu le courage de les réaliser (en particulier les retraites et la carte judiciaire).
J'ai ressenti un regret et une inquiétude quand il dit combien la réforme de l'Etat à laquelle il tient tant (rigueur financière, éviter les institutions inutiles ou créées pour "loger" les politiques ayant perdu leurs fonctions) ne s'est pas concrétisée par une diminution de l'endettement dramatique de la Nation.
L'intervention d'un spectateur sur le RSA (on ressent combien ce sujet irrite la droite) a permis à Pierre-Marie CHARVOZ et ceci dans la suite logique de l'article publié dans le Dauphiné Libéré du même jour d'exprimer son attachement à une mesure sociale qu'il applique dans sa propre mairie et avec succès.
Je ne peux dissimuler combien j'ai ressenti une tension lors de cette soirée ce qui justifie aussi le titre de mon article. Aucune question n'a été posée concernant la décision de Pierre-Marie CHARVOZ de quitter l'UMP et de ses relations futures avec Michel BOUVARD lors des prochaines élections législatives d'autant plus que la création d'une nouvelle circonscription va modifier les données électorales.
Michel BOUVARD évoquait bien entendu l'avenir de Rio-Tinto mais en faisant comprendre que moins on en parlait publiquement mieux c'était....idem pour le Lyon-Turin. Les décisions devraient être connues cette année mais il ne pouvait prendre aucun engagement à ce jour sur ces dossiers qui en effet sont traités au plus haut niveau.
La question posée par Yves DURBET - Président de la Communauté "Coeur de Maurienne" sur l'intercommunalité reflétait l'inquiétude des élus présents et là j'ai ressenti une véritable divergence entre Michel BOUVARD et Pierre-Marie CHARVOZ. Ce dernier est convaincu que l'union de l'ensemble des communes du bassin de Saint Jean de Maurienne (plaine et montagne) est indispensable afin d'établir synergie et complémentarité alors que Michel BOUVARD déclarait que les réalisations en vallée ne correspondaient pas oblIgatoirement aux intérêts des stations et réciproquement.
A titre personnel je pense qu'il faut rassembler et travailler ensemble pour un avenir commun.
J'ai posée une question sur l'accessibilité car elle préoccupe l'ensemble des élus devant les contraintes trop souvent technocratiques qu'elle génère sans oublier les coûts (6 millions d'euros pour les services communaux deSaint Jean de Maurienne) sur un délai trop court (limite 2015). Il semble que des débats s'instaurent car nos élus se rendent compte que l'application stricte et parfois absurde des mesures imposées ne pourra être réalisée d'ici cette date. Il faut travailler avec les associations concernées et chaque année faire des travaux indispensables à ce "vivre ensemble" que personne ne refuse.
Je précise que je m'exprime à titre personnel, étant totalement indépendant de tout parti, même si je suis et reste centriste et ceci depuis mon entrée voici 40 ans dans la vie politique et en particulier municipale, domaine qui me passionne le plus, car elle permet de faire évoluer la ville où l'on vit.
Ma réflexion se porte de plus en plus sur l'avenir et sur l'évolution de notre vallée. Pouvons-nous dépendre sur le plan économique de quelques grandes entreprises ? Comment créer les conditions de la mise en oeuvre d'une nouvelle politique énergétique ? Comment permettre l'implantation d'entreprises à haut niveau technologique ? Comment intégrer et faire participer les nouvelles générations à cette évolution ?
Merci à toutes celles et à tous ceux qui m'aident actuellement dans mon travail d'élu.
Daniel MEINDRE

dimanche 10 avril 2011

QUELQUES REFLEXIONS SUR LES EVENEMENTS ACTUELS

J'ai l'impression que, depuis le début de l'année, le temps s'est accéléré : Tunisie, Egypte,.Lybie,.Australie, Japon...sans oublier l'élection présidentielle en France qui voit les ambitions naître dans tous les camps !
Sur ce dernier point je n'ai jamais caché mon opposition à l'élection du Président de la République au suffrage universel. Elle est d'autant plus vive qu'elle est devenue un spectacle : A qui prendra la bonne posture, prononcera le bon mot et j'en passe et des meilleures....au point d'oublier la France et les Français.
Ce qui est plus grave réside dans le fait que tout gravite autour de cette élection....deux ans avant celle-ci les alliances se font ou se défont...les réformes nécessaires à notre nation ne se réalisent que si elles peuvent apporter des voix...Ce qui est le plus dangereux pour l'unité de la France est cette sensation que le Président de la République n'est pas le Président de tous les Français mais celui d'un parti ou d'une idéologie ce qui provoque automatiquement un rejet par une partie de la population de l'homme qui représente la France.
Je souhaite aborder un point qui indique, malheureusement, que la France n'est pas une véritable démocratie. C'est l'absence totale de consultation de nos élus dans les décisions prises d'intervenir militairement en Lybie et en Côte d'Ivoire sans oublier l'Afghanistan. Je ne peux oublier aussi le retour dans l'Otan et la signature du Traité de Lisbonne sans consultation du peuple français. 
Qui pouvait être contre, les premiers jours, notre intervention en Lybie et en Côte d'Ivoire ?  Je ne l'étais pas car je pensais sincèrement que nous intervenions pour protéger des populations ou pour établir un pouvoir légal. Chacun pensait que ces deux régimes dictatoriaux s'effondreraient ou se rendraient en quelques jours. Ce n'est pas le cas à ce jour et on apprend, jour après jour, que la situation n'est pas celle que l'on nous présentait.
Si en Lybie les forces de l'Otan ne se précipitent pas pour livrer des armes aux insurgés la raison en est que les responsables de cette coalition ont un passé qui fait que notre confiance ne peut être aveugle.
En Côte d'Ivoire, quand on revoit l'histoire de ce pays, il est aisé de se rendre compte que la lutte pour le pouvoir ne débouchera pas sur une démocratie, que les rancoeurs et les haines ne pourront pas facilement s'estomper et que les luttes intestines se poursuivront malheureusement.
Il y a aussi une lutte pour des matières premières, pétrole, cacao.....et il est certain que la France en voulant faire oublier son attitude frileuse lors des événements tunisiens et égyptiens risque de provoquer par sa présence en première ligne d'autres réactions.....
Une politique étrangère ne fait jamais oublier les incapacités de la politique intérieure.
Les Français sont las de constater que c'est toujours plus pour les plus riches, que les grandes entreprise ne contribuent pas à l'effort national.
Les Français sont las de constater que l'injustice est permanente, qu'on leur demande toujours plus et ne parlons pas de cette sensation d'étouffement qu'ils ressentent devant les interdits permanents mis en place. Un simple exemple et c'est le dernier annoncé cette semaine : interdiction aux véhicules trop anciens de circuler dans certaines villes...mais ce sont nos concitoyens les plus modestes qui seront touchés. Ils ne peuvent pas changer de véhicule car ils n'en ont pas les moyens financiers....et de quel droit dans un pays libre peut-ont interdire l'accès à certaines zones du territoire national ?
Trop c'est trop ! 
Entre le "Il est interdit d'interdire" (1968) et le "On peut tout interdire" (2011) il existe un juste milieu, celui de la raison. A force de contraindre une révolution verra le jour, à force de mépriser le peuple et de penser que seuls nos dirigeants "savent" une révolution éclatera....et nous verrons comme en Tunisie, comme en Egypte des "Dégage....." et ceci quelque que soit le Président en place.
Daniel MEINDRE

lundi 21 mars 2011

DES ELECTIONS CANTONALES

Je sais....Saint Jean n'était pas concerné par les élections cantonales de ce 20 mars. J'avais déjà envie d'écrire quelques mots la semaine dernière mais en écoutant les commentaires de ce jour je ne peux résister de vous faire partager ce que je ressens.
Ni l'UMP, ni le PS ne se remettent en cause.
C'est la faute des abstentionnistes !
Il faut se liguer contre le FN ce parti anti-républicain !
Quelques réflexions de bon sens : si les électeurs se détournent de l'UMP et du PS des raisons existent : lassitude de promesses non tenues, sensation que nos politiques ont peu de prises sur les événements, vision d'une société inégalitaire basée sur les puissances financières, certitude que le verbe l'emporte sur l'action, présence depuis bientôt 30 ans des mêmes hommes politiques.....
L'abstention est le résultat de tous ces facteurs....Pourquoi aller voter puisque rien ne change pour les citoyens ordinaires ? Cette abstention est la marque d'un profond désarroi devant cette incapacité à tracer des voies nouvelles, à redonner de l'espoir, à partager les préoccupations de nos concitoyens.
L'abstention peut provenir aussi même si c'est plus exceptionnel d'un manque de choix démocratiques. Que penser de l'élection qui s'est déroulée à Saint Michel de Maurienne : un candidat divers gauche, maire et conseiller général sortant, un canditat front de gauche et en face.......un candidat du FN. Pas un candidat de la majorité actuelle alors que voici 6 ans M. JULLIARD avait manqué de peu d'être élu, pas un candidat divers droite.....rien ! Alors que peut faire un électeur de la majorité sinon s'abstenir, voter blanc sachant que personne l'exprime sa sensibilité.
Dernier point que l'on entend sans relâche depuis hier au soir : "il faut dresser une digue contre le FN....Que tous les républicains s'unissent contre ce Parti". Sauf erreur de ma part ce parti a été bien utile autant pour les pouvoirs de gauche que ceux de droite pendant quasiment 30 ans pour assurer la perte de l'adversaire !
Si le FN est un parti qui ne respecte pas les lois de la République il faut l'interdire ! Personne ne l'a interdit, ni François Mitterand, ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy !
Le seul problème aujourd'hui réside dans le fait qu'il représente un vrai danger pour l'UMP et pour le PS, affolés devant les sondages et maintenant devant la réalité des urnes tout en espérant que le FN soit en deuxième position sachant que dans ce cas le candidat PS ou UMP a beaucoup de chances d'être élu au second tour. Mais à force de jouer avec le feu rien ne dit que les électeurs ne décideront pas de donner une leçon à ces partis malgré toutes les conséquences politiques, économiques, étrangères que vivra notre pays.
Est-il temps que nos politiques retrouvent un langage de vérité et ne jouent plus à l'autruche. En un an beaucoup d'événements peuvent se dérouler. ! Qui aurait imaginé fin 2010 les révolutions tunisiennes et égyptiennes, la catastrophe japonaise et les décisions prises contre la Lybie ?
Daniel MEINDRE 

dimanche 20 mars 2011

UN CONSTAT A MI-MANDAT

Voici 3 ans j'ai été élu avec Hervé BOTTINO sur une liste de rassemblement avec un résultat qui, dans le contexte de l'époque, était parfaitement honorable.
Notre programme était de qualité mais le souhait de renouvellement était fort ce qui confirme ce que je pense depuis plus de 30 ans : trois mandats dans la même fonction devraient être pour un maire un maximum. 
En quelques mois les sensibilités politiques ont pris le pas sur la gestion municipale et autant Hervé BOTTINO que moi-même en avons tiré les conséquences. 
J'ai retrouvé ma pleine et totale indépendance non seulement de parole et d'écrit mais aussi de vote. Je n'ai jamais renié mes convictions centristes qui n'ont jamais été soumises aveuglement à un parti.
Certains me demandent comment je peux influer les orientations municipales en étant isolé. J'exprime mes idées, mes réserves, mes désaccords mais aussi mes accords en fonction de ce que j'estime bon pour Saint Jean de Maurienne. Je ne détiens aucune vérité et si je me trompe je le dirais tout simplement. 
Effectuer un mandat de 6 ans sans pouvoir jamais intervenir à titre personnel lors d'un conseil municipal et avoir la sensation de faire partie d'une chambre d'enregistrement m'est insupportable.
Dans chaque bulletin municipal j'essaie, de façon concise,  d'exprimer mes choix. 
J'ai exprimé mon incompréhension sur la suppression purement politique du Tribunal de Saint Jean de Maurienne.
Je regrette que des choix politiques aient empêché qu'au minimum un élu de notre liste fasse partie de la Communauté de Communes en tant que titulaire.
J'ai exprimé mon désaccord sur le projet du téléporté.
Je pense aussi que la remise en cause du déplacement de la caserne des Pompiers est une erreur urbanistique majeure surtout quand on travaille, et ceci je l'approuve pleinement, sur l'aménagement urbain de notre cité.
Je suis heureux qu'une commission intergénérationnelle soit mise en place tout en sachant qu'il faudra faire preuve d'une grande psychologie afin que chaque génération s'écoute....s'entende et se rejoigne sur des décisions profitables à tous.
Je pense qu'une réflexion doit s'instaurer sur les raisons qui ont amené des personnes nommées  depuis quelques mois à démissionner de leurs fonctions même si ces dernières ne les expriment pas ouvertement.
Est-ce un problème de gouvernance ? Est-ce un problème dans la fonction exercée ? Est-ce le résultat de la difficulté de déplacements continuels entre son lieu de résidence et son lieu de travail ? 
Travailler à Saint Jean de Maurienne c'est aussi s'impliquer à Saint Jean de Maurienne et non la considérer comme un lieu de transit. C'est pour ceci que parmi les facteurs qui permettent de choisir un candidat doit exister celui de la volonté de "vivre et travailler à Saint Jean". 
Dans quelques jours le budget sera voté avec toutes ses contraintes financières. Il sera marqué par la décision de ne pas augmenter les impôts ce que j'approuve dans le contexte économique actuel.
Je continuerai pleinement à travailler pour Saint Jean et à préparer l'avenir car c'est un travail exaltant que de voir sa ville se transformer et évoluer.
Daniel MEINDRE

  

mercredi 9 mars 2011

SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISERABLE EN 2011

Loi indulgente

Loi qui utilise les lois

Loi douce aux puissants

Il suffit d’un avocat renommé

Il suffit de laisser du temps au temps

Il suffit de s’apitoyer

Et la justice passe…mais ne s’arrête point.




Il suffit d’un avocat éloquent

Vingt ans après est-il utile de juger ?

Et pourtant !

Une nation a besoin d’hommes irréprochables

Mais le goût du pouvoir est si enivrant

Cette sensation d’être au-dessus des lois

Comment ce bas peuple pourrait-il me juger ?

Mais l’ambition est si forte

Cette sensation d’être intouchable

Comment le peuple pourrait-il comprendre ?

Un jour arrive, un jour comme un autre

Où ces excès deviennent insupportables

Où les princes qui nous gouvernent

Offrent au regard de chaque citoyen

Ses turpitudes

Comment le peuple pourrait-il ne pas se révolter ?

Selon que vous serez puissant ou misérable….



Daniel MEINDRE – 9 mars 2011